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Twizz / DH Radio/ LN Radio

 In Histoires

L’arrivée de Twizz sur la bande FM s’est faite de manière assez rocambolesque. Le réseau du groupe de presse IPM (La DH, La Libre Belgique, Paris Match Belgique, la Tribune de Bruxelles) associé à l’intercommunale liégeoise Tecteo, a failli ne jamais voir le jour et ne doit son existence qu’à la non reconnaissance de BFM par le CSA lors de l’appel d’offre de 2008. (voir notre article sur BFM).

C’est à la suite du 2e appel d’offre pour le réseau de fréquences urbaines « U2 » que IPM se voit attribuer une licence d’émission pour ce qui s’appelait encore à l’époque « Ciel Info ». IPM désire se démarquer du nom Ciel let faire oublier par la même occasion la débâcle de Radio Ciel lors de sa tentative de créer un réseau au début des années 90 et sa proximité avec le PS de Liège

Le 24 février 2010 les auditeurs peuvent découvrir Twizz. Le nom du nouveau réseau est le fruit d’une réflexion d’une société de communication dont la signification semble être : le T comme Tonus, le W pour exprimer le Rythme, le I comme  l’information et le double ZZ pour la musique !       

Le nouveau réseau est confronté dès le départ de ses émissions à plusieurs difficultés :

 – Technique, avec la mauvaise qualité relative de son réseau de fréquences, dont la gestion était assurée par un partenaire extérieur lui-même confronté au décès prématuré de son fondateur.

– De notoriété, avec un nom peu connu face à ses principaux concurrents.

– De positionnement : Twizz se veut à la fois un radio d »info (c’est comme cela qu’elle avait décrochée son autorisation) et récupérer les auditeurs orphelin de Mint disparue depuis 18 mois.

– D’intégration au sein du groupe IPM: on ne sentait pas un grand soutient de la part des autres médias d’IPM

La direction d’antenne est assurée par JL Bertin (ex Contact et ex Mint) et l’équipe composée d’anciens de la fm rodés à l’animation comme Maxence Lacombe, Stéphan Shaw, Philippe Deraymaeker. Ils sont épaulés par une rédaction de 7 journalistes sous la direction de Charles Van Dievoort (ex Bfm) sans compter les 120 journalistes du groupe.

Le défi du directeur d’antenne était de trouver un compromis entre les obligations vis à vis du CSA promises lors de l’appel à candidature (dont un énorme 40% de chanson française), les nombreuses rubriques, l’information et l’obligation de faire de l’audience. Tous ces éléments furent résumés en 3 points forts : News, Musique et Web.

Dans la grille des programmes cela se déclinait en un tout à l’info en matinée et un flux musical agrémenté d’un fil info permanent le reste de la journée. Un format qui évoluera au fil du temps. Le positionnement de la radio se situait entre un format généraliste et un format musical et devait séduire les indécis qui zappent d’un poste à l’autre en cherchant selon les moments à écouter de l’info et de la musique.

Twizz innova par le lancement d’un système de podcast qui permettait à l’auditeur en un seul clic, de ré-écouter ce qu’il désirait quand il désirait à n’importe quel moment de la journée.

L’ambition de Twizz était de faire un mix entre humour, impertinence et intelligence en alliant à la fois l’information de qualité et la musique pop-rock pour un public de jeunes adultes, amateurs de musiques bien choisies et intéressés par l’actualité.

Pour augmenter sa notoriété elle finalisera un partenariat avec Europe 1, au terme duquel elle reprenait l’émission de Laurent Ruquier « On va s’gêner » afin de « booster » la tranche de fin d’après-midi. L’accord avec sa consœur française lui permettait aussi d’apporter une plus-value dans ses journaux parlés avec des reportages d’Europe 1 et de profiter de l’interview du matin de Jean-Pierre Elkabbach. Cela permettait à Twizz de se positionner entre « Les grosses têtes » de Bel-RTL et la « Semaine infernale » de la Première.

Très vite cependant l’équipe se rend compte que la formule demande beaucoup de moyens et d’énergies et qu’il va falloir faire des choix car l’audience ne décolle pas. De difficiles décisions doivent être prises tant dans l’organisation des programmes qu’au sein du personnel. Celui-ci voit son effectif passer de 15 à 11 personne en mai 2010.

A la faveur du changement de format de Pure fm, Twizz va se tourner vers la nouvelle scène belge. La radio a déjà 2 ans et il faut absolument que les auditeurs répondent enfin présents au risque de passer à la trappe.

Au premier trimestre 2013 le bilan est là : l’audience ne décolle toujours pas. Twizz ne séduit que 25 000 auditeurs quotidiens et son audience avoisine les 0,4 % de part de marché.

En juillet 2013 une assemblée extraordinaire est organisée et une décision est prise : il y a un nom fort, qui a un passé, qui est connu, l’infrastructure technique est là, la synergie entre les différents médias du groupe a eu le temps d’évoluer et de devenir complémentaire … l’idée DH radio est née, elle naitra des cendres de Twizz le 20 janvier 2014 à 6h du matin

 

le 29 aout 2022, après la rachat de LN24 par le groupe IPM,  DH radio est remplacée par LN Radio, ce qui permet par la même occasion d’éteindre le recours au conseil d’Etat déposé par IPM contre la reconnaissance  à son dépend de LN radio par le CSA lors de l’appel d’offre FM/dab+ de 2019.

  Les sons:

  La bande annonce de l’arrivée de Twizz

 

l’ouverture d’antenne de Twizz  le 24 février 2010.

 

Maxence Lacombe nous parle de l’échec de Twizz 

 

 l’ouverture d’antenne de DH radio le 20 janvier 2014

 

 

L’ouverture d’antenne de LN radio ( remontée) 

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