la FM bruxelloise en octobre 1985
Cet article du quotidien La lanterne (aujourd’hui La Capitale) d’il y a 30 ans illustre bien l’encombrement des ondes bruxelloises dans les années 80. Alors que les normes techniques imposent un écart de 300khz (idéalement même 400 khz) entre chaque radios, on voit ici que des écarts de 100khz et parfois moins sont courant tant le nombre de radios était important dans la capitale à cette époque. Même si ces radios étaient parfois éloignées géographiquement les unes des autres et n’émettaient, pour certaine d’entre elle, que dans un quartier on peut facilement imaginer les brouillages et les difficultés, pour les auditeurs, de pouvoir capter leur radio préférée.
Dans les faits seules quelques radios qui avaient les moyens d’utiliser de fortes puissances et qui avaient les antennes les mieux situées (sur des buildings) parvenaient à se faire entendre plus ou moins convenablement, il s’agissait des « grosses » radios commerciales comme Radio Contact, SiS, FM le Soir, Fréquence 1 et Fréquence Elle et du côté des radios communautaires Radio Judaïca.
Cette situation est principalement dû au fait que beaucoup de radios étaient ouvertes en dépit du bon sens au gré des disputes et divergences de vues, qui entraînaient souvent la création d’une radio concurrente par les dissidents.
Note: La Contact Plus de cette liste, si elle était bien une station de la galaxie Contact, n’avait rien à voir avec son homonyme du début des années 2000. Il s’agissait ici d’une station diffusant sur cassettes, des informations et des petites annonces.