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Radio Sud Inter (Bruxelles)

 In Histoires

Radio Sud Inter commence à émettre au Parvis Saint Pierre à Uccle, et plus particulièrement au « Disque D’or », un disquaire populaire des années 80.

Le magasin offre à sa clientèle un grand choix de vinyles et de tout le matériel de Haute-Fidélité nécessaire pour à l’écoute des disques achetés sur place.  Bruno Bonnaert est l’employé responsable du service technique du magasin.

Nous sommes en 1982 et Bruno a envie de créer sa propre radio. Il en discute avec deux fidèles du magasin : Olivier Maroy qui est animateur sur Radio Star et Jacques Weemaels, plasticien, qui travaille à la Monnaie (qui est aussi l’auteur du logo). Celui-ci possède une discothèque impressionnante. Tous deux acceptent de se joindre au projet pour créer l’ASBL qui donnera naissance à Sud Inter.

Chacun y va de ses connaissances et relations pour constituer l’équipe d’animateurs : Patrick Olivier (Patrick Dorval quelques années plus tard), Cow Boy, Ramirez Grobis (Philippe Gilot), Yves De Windt, Christian Chevalier (Christian Goffart) Philippe Dereymaker, Arnaud Grandjean et d’autres. Pour subvenir aux besoins de la jeune station, les animateurs payent une cotisation en attendant d’être un jour rémunérés. Quelques publicités font aussi leur apparition. Bruno quant à lui exerce ses talents de technicien auprès de toutes les radios qui font appel à ses services.

Les émissions commencent dans un local situé au n°2 avenue de l’Observatoire à Uccle. Les auditeurs d’Uccle, Boitsfort, et d’une partie de Forest peuvent écouter une grille complète de programmes avec des émissions comme « Classique en Basket » qui permettait de découvrir la musique classique de manière différente, «Etrange Mélange » un savoureux mélange allant de la word musique (qui ne s’appelait pas encore ainsi) à de la chanson française en passant par le jazz et le blues.

Le lundi soir était consacré à la culture et au monde du spectacle, avec à chaque fois un invité qui venait parler de son actualité. La programmation était réalisée par l’invité, celui-ci choisissant dans la discothèque personnelle de Jacques ce qu’il souhaitait entendre pendant l’émission. Le mercredi après-midi on pouvait entendre une émission musicale animée par Quick et Flup (Phil Dereymacker) ou encore l’émission appelée « Fm on the rock » d’Arnaud Grandjean.

En ce début des années 80, beaucoup de monde et d’associations veulent émettre sur une bande FM toujours limitée entre 100 et 104 Mhz et de plus en plus saturée.

Trouver une fréquence est de plus en plus difficile, toutes sont déjà occupées,  et c’est aussi le cas pour Radio Sud Inter qui, en choisissant d »émettre sur 100 MHz, brouille Radio Kiss qui l’utilise déjà au nord de Bruxelles. Inévitablement les 2 stations se perturbent. Bruno Bonnaert va tout essayer pour lutter contre la concurrence en poussant d’abord la puissance l’émetteur,  ensuite en installant une antenne permettant d’augmenter son gain d une dizaine de décibels.  C’est ce qu’on a appelé la guerre des ondes.

Saisies et brouillages sont le lot de la plupart des radios des années 80  et ne permettent pas à l’auditeur de pouvoir suivre les programmes proposés par la station comme il le souhaite. Du côté des animateurs Olivier Maroy est courtisé par SIS et fini par la rejoindre.  Radio Sud Inter s’est entre temps installé dans les Galeries Rivoli. (à La Bascule à Uccle) Malheureusement elle se fait une fois de plus saisir. Peu après, Bruno raccorde le studio B à l’émetteur de réserve et les émissions repartent de plus belle. (voir l’article de presse ci-dessous)

Du côté de Radio Kiss, il y a de plus en plus de tensions entre certains animateurs et la direction. Nous sommes en août 1983 et dans le journal La Lanterne on peut lire que Radio Kiss pourrait bien s’associer avec une radio du sud de Bruxelles.

C’est ce qui va se vérifier au courant du mois de septembre de la même année. Appliquant la devise bien connue de tous les belges  » l’union fait la force  » Bruno Bonnaert propose à Radio Kiss de s’allier plutôt que de continuer à se brouiller. Radio Kiss et Radio Sud Inter fusionnent donc en une seule station FM dénommée Radio Kiss. Deux équipes d’animateurs cela fait beaucoup de monde et certains se voient remerciés comme Philippe Demuyser. Le plus amusant c’est que quelques semaines plus tard, il est rappelé pour animer une braderie et réintégrer la grille.

C’est en formant le 640.48.81. que les auditeurs peuvent dorénavant joindre les animateurs en studios (un studio d’animation et un autre pour la production) situés dans les Galeries Rivoli à Uccle. Mais malheureusement, si l’objectif est louable, cette association ne durera que quelques mois, tant les points de vue s’opposent dans l’animation,  la programmation et la vision du futur de la radio.

Chacun s’en retourne de son côté. Radio Kiss reste quelques temps dans les galeries Rivoli tandis que l’équipe de Radio Sud Inter rejointe par des dissidents de Kiss (Jean Lou  Bertin, Philippe Demuyser) s’en va occuper un petit studio du côté de l’altitude 100 et créer ce qui deviendra Fréquence 1. (la suite de l’aventure est racontée dans notre article sur l’histoire de Fréquence 1)

une publicité diffusée sur Sud Inter

 

 

Un des épisodes évoqués dans notre historique : La saisie et la reprise des émissions depuis le « Studio B » (le quotidien La Lanterne du 16 aout 1983)

 

 

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